Crise énergique : les solutions adoptées par les secteurs les plus touchés
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
29 septembre 2022 .
Temps de lecture :
3 min
Après la crise du Covid-19, c’est la guerre en Ukraine qui amène les entreprises les plus énergivores à adopter des mesures comme le chômage technique en vue de s’adapter face à l’envolée des prix de l’énergie. Le gouvernement reste attentif aux cas particuliers comme celui des verriers, mais tente d’éviter au maximum le passage massif à l’activité partielle.
En ces temps de crise, les particuliers comme les entreprises se préparent à passer l’hiver du mieux qu’ils peuvent. Les appels à la sobriété énergétique se multiplient, ce qui pousse les ménages à revoir leurs habitudes de consommation. Des industriels évoluant dans l’un des secteurs les plus impactés par la flambée des prix de l’énergie se trouvent obligés d’adopter des mesures qui leur permettront surtout de survivre à la saison hivernale. Les piscinistes sont contraints également de mettre en place des solutions temporaires en attendant de voir l’évolution de la situation actuelle.
Les entreprises énergivores prennent des mesures pour se protéger cet hiver
Sans énergie, beaucoup d’entreprises ne peuvent pas fonctionner correctement. Il suffit d’accéder à un comparateur énergie pour voir l’évolution du marché. Ce dernier est actuellement plus tendu que jamais en Europe en raison du conflit en Ukraine.
La hausse des prix de l’électricité oblige les entreprises les plus énergivores à réduire leur production de différentes manières. De grandes industries du verre, de la métallurgie et de l’automobile figurent en tête de liste.
ImportantDuralex, Ascométal, ArcelorMittal, Lisi, Arc et Aluminium Dunkerque en font partie.
Se préparant à un hiver incertain, certaines décident de mettre leurs salariés au chômage technique pendant quelques mois. D’autres optent pour une réorganisation interne afin de préserver leurs finances et limiter l’impact de la crise énergétique.
ImportantConcernant le chômage partiel, le dispositif permet à la fois de préserver l’emploi et de protéger les employés.
En plus de mettre en pause une partie de sa production, le groupe verrier Arc, lui, choisit de substituer de manière partielle le fioul domestique au gaz pour cet hiver. En attendant que la situation revienne plus ou moins à la normale, il concentrera aussi essentiellement sa production à :
- Une optimisation de l’outil industriel ;
- Des produits innovants à forte VA.
Un autre secteur contraint de s’adapter face à la flambée des prix de l’énergie
En France, le secteur de la piscine est touché également de près par la pénurie d’énergie qui menace aujourd’hui l’Europe. Depuis le début du mois de septembre,
ImportantUne trentaine d’établissements ont dû fermer temporairement.
La société Vert Marine, qui compte 2000 employés, a été contrainte de placer 600 personnes au chômage partiel, la situation étant devenue intenable selon son président Thierry Chaix. Elle se retrouve avec une facture énergétique de 100 millions d’euros, contre 15 millions d’euros avant la crise dans le secteur de l’énergie.
Il convient de rappeler qu’en cas de chômage technique, le contrat de travail n’est pas rompu, mais suspendu . Dans le cadre de l’activité partielle, l’entreprise peut opter, soit pour une :
- Interruption temporaire de l’activité ;
- Réduction de la durée de travail.
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La rédaction Meilleurtaux