L’Italie réagit pour amortir le choc énergétique
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
9 février 2022 .
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3 min
Alors que l’Europe subit encore les contrecoups des vagues de confinement dû au coronavirus, l’apparition du variant Omicron risque d’aggraver la situation. Tout le monde a les yeux braqués sur le secteur des énergies, guettant avec appréhension l’évolution des prix. Les Italiens peuvent d’ores et déjà compter sur les dispositifs d’aide gouvernementale pour supporter la flambée des prix.
Les prix de l’électricité et du gaz ont connu une hausse considérable durant ces derniers mois alors que le secteur économique est en grande partie dépendante de ces énergies. En Italie, cette hausse incontrôlable, qui a ébranlé aussi bien les particuliers que les entreprises, a contraint le gouvernement à réagir.
Il convient de savoir que l’exécutif italien a porté récemment à la connaissance de ses électeurs la mise en place de processus d’allègement des factures de gaz et d’électricité. Ces mesures énergétiques profitent à divers acteurs économiques, dont les ménages et les entreprises.
La situation énergétique actuelle de l’Italie
Plusieurs sites comparatif énergie montrent les phases de la flambée des prix. Confcommercio, l’organisation nationale du commerce en Italie, en a fait une estimation sur une année. Ils risquent de franchir le cap des 19 milliards d’euros pour les entreprises proposant des services, dépassant le double des coûts en 2020. Ce bond s’explique par le fait que le pays n’est pas autosuffisant en matière énergétique. La fermeture de ses centrales nucléaires, il y a de cela une trentaine d’années, l’a forcé à se tourner vers ses voisins.
En Italie, les consommateurs ont de gros besoins en gaz. Ce dernier représente 35 à 40 % des énergies primaires utilisées par les Italiens. Rappelons pourtant que les prix du gaz et de l’électricité sont liés, si bien que l’augmentation de la première entraine fatalement celle de la deuxième. Afin de modérer les impacts de l’augmentation des factures énergétiques, le gouvernement italien est sur le pied de guerre. Il envisage diverses possibilités, dont une proposition de taxer les fournisseurs sur les surprofits.
L’État annonce des aides financières
Les Italiens, qui ont besoin d’énergie au quotidien, se retrouvent vite submergés par les factures. L’an dernier, l’exécutif a mis en place un fonds spécial de plus de 4 milliards d’euros afin de stabiliser les prix de l’énergie, allégeant les charges fiscales. Cette année, il a prévu un budget s’élevant à 5,5 milliards d’euros. La majeure partie, soit 3,8 milliards d’euros, sera utilisée pour les petites entreprises et les particuliers dans le besoin, et le reste viendra en aide aux entreprises d’envergure.
Des secteurs d’activité ont été plus sévèrement atteints que d’autres par la crise sanitaire. Si le tourisme figure en pole position, la mode et le milieu du divertissement (discothèque, casino ou encore cinéma) ne sont pas épargnés non plus. Plusieurs entreprises de ces secteurs rencontrent des difficultés financières. Il s’agit pourtant d’acteurs importants dans la vie économique, fournissant des emplois à des travailleurs locaux. Par conséquent, le gouvernement a récemment fait part de nouvelles mesures pour les remettre à flot. Les précisions concernant ces aides seront dévoilées d’ici peu.
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La rédaction Meilleurtaux