La production nucléaire d’EDF retrouve son niveau d’avant-crise

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 6 août 2024 .
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Lors de la crise énergétique déclenchée par le conflit russo-ukrainien, le prix de l’électricité en France a également subi la forte baisse de la production du parc nucléaire, en recul de 22,6 % durant l’année 2022. Cette année, les centrales retrouvent le niveau d’avant cette période, atteignant 177,4 TWh pour les six premiers mois.

Une hausse de 19,4 TWh de la production nucléaire pour le premier semestre

Pour les six premiers mois de cette année, EDF fait état d’une augmentation de 19,4 TWh de sa production nucléaire pour s’établir à 177,4 TWh.

ImportantSelon ses estimations, la production annuelle pour 2024 devrait atteindre entre 315 TWh et 345 TWh. À titre de comparaison, pour l’année 2022, elle affichait à seulement 279 TWh, soit le même niveau qu’en 1992.

Cet écart a été causé par l’arrêt de 28 centrales sur les 56 à cause de problèmes de corrosion en plus des interruptions programmées pour les opérations d’entretien.

Actuellement, la disponibilité du parc nucléaire est en hausse. De plus, les premiers mégawatts du nouveau réacteur EPR de Flamanville devraient également être produits au cours de cette année 2024. Pour les prochaines années, le fournisseur d’énergie compte construire six centrales EPR de seconde génération.

EDF enregistre une hausse remarquable des productions renouvelables

La production électrique issue de ressources renouvelables est en nette augmentation chez le géant de l’énergie français.

ImportantLes parcs éoliens et solaires enregistrent ainsi une hausse de 13,1 % pour atteindre 15,5 TWh. Parallèlement, les centrales hydroélectriques produisent désormais 31,1 TWh, soit un supplément de 9,9 TWh.

Conjuguées au parc nucléaire, les productions renouvelables permettent d’afficher un taux décarboné de 94 %. À titre de comparaison, l’électricité décarbonée dépasse à peine 40 %.

Grâce à ses performances actuelles, le fournisseur d’énergie EDF réussit à atteindre un chiffre d’affaires de 60 milliards d’euros pour les six premiers mois, pour un bénéfice de 7 milliards d’euros. Ce chiffre représente un bond de 21 %. Pour le second semestre néanmoins, il faudra prendre en considération la baisse du coût de l’énergie à l’internationale qui aura un impact négatif sur la marge opérationnelle du groupe.