Les mesures à prendre en cas de hausse exagérée de la note d’électricité

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 31 août 2024 .
Temps de lecture : 3 min

De nombreux usagers ont fait remarquer une augmentation anormale des montants qu’ils doivent payer à leur compagnie d’électricité et de gaz. Les personnes qui font face à ce cas de figure peuvent toutefois contester une facture qu’elles jugent disproportionnée. Des démarches peuvent en effet être entreprises en vue de régulariser la situation.

Des cas d’augmentation de factures anormales

Au cours des derniers mois, de plus en plus de Français ont eu la mauvaise surprise de voir sur leur facture d’électricité, et de gaz pour certains, une somme nettement supérieure à celle qu’ils payent d’habitude. Même en prenant en considération l’augmentation des consommations à cause de l’usage intensif de la climatisation, des systèmes de refroidissement et des ventilateurs, certains montants excèdent largement la normale.

Plusieurs raisons peuvent être à l’origine de la hausse : omissions et erreurs dans le calcul de la facture, agissements malhonnêtes, problèmes techniques… De plus, pour les formules d’abonnement au tarif réglementé, le fournisseur n’est pas tenu d’informer expressément le consommateur en cas de révision des prix à la hausse.

S’adresser au fournisseur ou au médiateur de l’énergie

Une facture jugée injustifiée et anormalement élevée peut faire l’objet d’une réclamation et d’une contestation auprès du fournisseur.

La démarche peut se faire par mail, par téléphone ou sur l’espace client du site de ce dernier. Il s’agira principalement de demander une revérification des calculs et des éléments prix en compte pour déterminer le montant qui figure sur la note.

Par ailleurs, la relecture du contenu du contrat d’abonnement peut aussi donner des pistes qui renseigneront sur la hausse.

Les vendeurs ne sont pas obligés d’informer leurs clients d’une révision de leurs prix pour les tarifs réglementés. Mais pour les autres catégories d’offres, les changements doivent être notifiés au moins 30 jours avant leur application. Si la procédure auprès du fournisseur s’avère infructueuse, la victime peut se tourner vers le service contentieux de celui-ci.

Sans une réponse du vendeur dans les 60 jours ou en cas d’échec d’un règlement à l’amiable, l’abonné peut s’adresser au médiateur national de l’énergie (par courrier ou avec le formulaire dédié). Le fournisseur se plie généralement à la position de cet intermédiaire.