La production de courant électrique décarboné est désormais incontournable
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
27 décembre 2019 .
Temps de lecture :
3 min
Ces dernières années, la tendance veut que la lutte contre le réchauffement climatique se manifeste essentiellement auprès du marché automobile à travers la ruée vers l’énergie verte dans le but de réduire le taux d’émission de gaz à effet de serre. Mais d’après Robin Devogelaere-Pozzo, un autre aspect mérite également plus d’attention, la production de courants électriques.
D’après Robin Devogelaere-Pozzo, populations et autorités publiques devraient désormais se tourner davantage vers la production de courants électriques dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique.
Tout simplement, parce que ce marché y est en grande partie responsable en détenant une part non négligeable en matière d’émission de CO2 au niveau mondial à travers l’exploitation des énergies fossiles.
Ainsi, cet enseignant à Sciences Po Paris et directeur de la Communication d’Enedis, estime qu’il est désormais incontournable de se tourner vers d’autres ressources plus soucieuses de l’environnement. Et dans ce domaine, la France se présente comme une grande pionnière.
Le système de production de courant électrique mérite plus d’attention
À l’heure où la lutte contre le réchauffement climatique est devenue priorité absolue, Robin Devogelaere-Pozzo estime que la de production de courant électrique mérite plus d’attention dans l’optique ou l’électricité produite est issue des énergies fossiles.
Tout simplement parce que ce système d’exploitation représente 40% des émissions totales de gaz à effet de serre au niveau mondial. Et il faut dire que la situation est d’autant plus critique si l’on croit Petteri Taalas, secrétaire général du World Meteorological Organization (WMO) qui s’est exprimé en ces termes :
Si le monde remet encore à plus tard les actions immédiates et radicales nécessaires pour les émissions de CO2, la catastrophe climatique ne pourra plus être évitée.
Dans cette optique, l’enseignant à Sciences Po Paris estime qu’il est grand temps de changer de stratégie en accordant davantage d’importance au nucléaire et aux énergies renouvelables issues des parcs éoliens, solaires ou autres. Ce qui l’a d’ailleurs incité à solliciter la prise de conscience de tout en chacun en faisant valoir que :
Les solutions existent, elles sont entre nos mains, à nous — entreprises, élus, citoyens — de décider ensemble de la meilleure manière de déployer ces solutions à l’échelle de l’Union européenne.
Les Français sont particulièrement favorables à la transition énergétique
Il va sans dire que la production d’électricité décarbonée est désormais incontournable. Et dans ce domaine, l’Europe se veut être le premier continent à parvenir à réduire à neutre le taux d’émission de gaz à effet de serre sur son territoire d’ici 2050.
En attendant, l’objectif de réduction qui est actuellement de 40% du total de CO2 émis est revu à la hausse à hauteur de 50 ou à 55% si l’on croit les prévisions récentes de la Commission européenne. Et d’après Robin Devogelaere-Pozzo, elle a toutes les chances d’y parvenir en faisant valoir que :
L’effort européen et national de transition énergétique prendra le chemin de la réussite grâce à la prise en compte des attentes des collectivités et des aspirations des citoyens.
En parlant d’inspiration citoyenne, les résultats d’une enquête récente initiée par Harris Interactive ont démontré que les Français s’avèrent particulièrement enthousiastes à l’idée de produire du courant électrique à faible taux de carbone.
La preuve, ils sont 90% à en être favorables, alors que la France figure déjà en tête de liste des pays où l’usage des énergies renouvelables et nucléaires détient un rôle primordial.
Écrit par
La rédaction Meilleurtaux