La CRE démystifie dix idées reçues sur le marché de l’énergie
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
7 octobre 2025 .
Temps de lecture :
3 min

À l’heure où les prix de l’électricité et du gaz nourrissent de vives discussions, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a décidé de publier un document pour clarifier certaines affirmations relayées ces dernières semaines. Elle y répond à dix questions clés afin de démêler le vrai du faux.
- Dans une note de clarification, la CRE a décidé de tordre le cou à dix idées reçues sur le marché de l’énergie.
- Si certaines informations sont avérées, plusieurs sont jugées inexactes, voire complètement infondées.
- L’objectif est d’éclairer le débat public avec des données précises et vérifiées.
- Le document pourra être enrichi au fil de l’actualité dans les prochains mois.
Le rôle d’arbitre de la Commission de régulation de l’énergie
Chargée de réguler les réseaux et marchés de l’électricité et du gaz, la CRE s’impose comme un acteur de référence pour apporter transparence et impartialité. Ses interventions lui permettent d’avoir une vue d’ensemble du secteur et de contribuer au bon fonctionnement de la filière. Depuis peu, elle assume également une mission supplémentaire : l’information du public.
Cette initiative est lancée dans un contexte où de nombreux chiffres circulent, parfois sans nuance ni vérification. La CRE explique que :
Il est essentiel de corriger les approximations pour renforcer la compréhension citoyenne et permettre un débat fondé sur des faits.
Les dix principales rumeurs passées au crible
Le document publié le 1er septembre 2025 examine dix idées reçues largement relayées cet été. Plusieurs s’avèrent infondées, comme la rumeur selon laquelle la facture d’électricité moyenne aurait bondi de +100 % en dix ans, ou encore que les énergies renouvelables seraient responsables de leur hausse.
ImportantLa CRE réfute également l’hypothèse d’un doublement du tarif d’utilisation des réseaux (TURPE), tout comme l’idée que la France prévoit un investissement de 300 milliards d’euros pour les renouvelables.
D’autres affirmations sont nuancées. Le développement des énergies vertes n’implique pas mécaniquement une augmentation du budget de l’État, mais il peut en nécessiter une partie. Le soutien public aux énergies renouvelables est bien en hausse en 2025, et le lien entre prix bas de l’électricité sur les marchés et coût accru pour l’État est confirmé.
Enfin, la CRE rappelle que la France produit plus d’électricité qu’elle n’en consomme, mais cela ne dispense pas d’investir dans les sources renouvelables. Quant au black-out espagnol évoqué cet été, il n’était pas lié à un excès d’énergie solaire, mais à d’autres éléments techniques.
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La rédaction Meilleurtaux