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Aux côtés du transport maritime et du logement, l’industrie fait partie des secteurs les plus énergivores en France. C’est peu dire que cette activité subit de plein fouet l’envolée des prix de l’énergie depuis l’automne. Plusieurs entreprises envisagent de ralentir leur production ou de recourir au chômage partiel. L’État cherche encore un moyen de les soutenir.
Malgré les tentatives d’assurance de la Russie, l’Europe risque toujours de ne plus recevoir de gaz russe cet hiver. Tout dépend de l’évolution de la guerre en Ukraine et des discussions en haut lieu entre l’UE et ses alliés d’un côté, et la Russie et ses partenaires. La perspective d’une pénurie d’hydrocarbures inquiète les marchés et accentue la pression, déjà forte, sur les prix de gros du gaz et de l’électricité. L’inflation qui en découle affecte particulièrement les industriels, qui sont nombreux à s’approvisionner directement sur les marchés de gros. Pour éviter un effondrement de l’industrie, le gouvernement intervient.
Sur un comparatif énergie, la différence de prix des volumes d’électricité achetés sur le marché et les quantités acquises directement auprès du producteur est énorme. Le mégawattheure s’échange entre 250 euros à 450 euros sur EPEX Spot – après avoir dépassé la barre des 1 000 euros fin août. En comparaison, le coût de production d’électricité à partir d’une centrale solaire ou éolienne est bien moindre. Le tarif de rachat d’EDF pour la photovoltaïque varie de 11 à 20 centimes d’euros/kWh et autour de 8,2 centimes/kWh pour l’éolienne domestique. Pour cette raison, le gouvernement encourage les industriels à négocier des contrats à long terme auprès des producteurs d’EnR.
Ces Power Purchase Agreement présentent plusieurs avantages, dont l’assurance d’obtenir des volumes d’électricité stables sur une longue période, à un prix connu à l’avance. Seul problème, les producteurs d’électricité verte sont encore peu nombreux à proposer ces PPA aux industriels. Les fournisseurs préfèrent revendre leur production à l’État, afin de bénéficier de coûts de financement moins élevés.
ImportantPour contourner cet obstacle, le gouvernement constituera un fonds de garantie destiné à financer les PPA signés entre les producteurs et les industriels.
L’État a missionné Bpifrance pour mettre en place ce fonds spécial.
La solution imaginée avec Bpifrance pourrait voir le jour d’ici quelques mois. Elle complètera une autre option, basée sur un contrat d’approvisionnement à long terme avec EDF. Cette alternative prend exemple sur les accords Exeltium, un ensemble de contrats signés par vingt-six industriels avec le fournisseur historique.
ImportantLe partenariat en question porte sur la fourniture d’électrons d’origine nucléaire à des volumes et des prix prévisibles pendant 24 ans.
Du point de vue de l’exécutif, la solution garantit l’approvisionnement des industriels sur du long terme – et à des prix raisonnables. Ce type de contrat constitue aussi un remplacement tout désigné à l’Arenh, un mécanisme d’aide appelé à disparaître en 2025. En dépit de la logique et des bénéfices évidents pour l’industrie, l’idée d’un contrat à long terme avec EDF n’est pas aussi simple.
D’abord, un tel engagement priverait EDF d’une importante rémunération dont la compagnie a besoin pour renflouer ses caisses, mises à mal par le plafonnement des prix de l’électricité et l’augmentation du plafond de l’Arenh. D’un autre côté, l’aval de Bruxelles serait nécessaire compte tenu du caractère exceptionnel et potentiellement anti-concurrentiel de ces contrats. En attendant les propositions du gouvernement, l’industrie montre déjà des signes d’essoufflement. Des acteurs majeurs, tels qu’Aluminium Dunkerque, Arc et Duralex ont décidé de ralentir leur production et de recourir au chômage partiel.
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