L’ONU-Climat anticipe une remontée en force du niveau d’émission de CO2 et s’active pour y remédier
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
7 septembre 2020 .
Temps de lecture :
3 min
L’ONU-Climat anticipe une remontée en force du niveau d’émission de CO2 et s’active pour y remédier. La preuve, les Organisations onusiennes liées à cette branche ont depuis des jours effectué une série de conférences virtuelles visant à trouver des solutions pérennes sur les appareils de climatisation jugés particulièrement énergivores et polluants.
Loin de se préoccuper de la crise sanitaire secouant le monde depuis des mois et de l’éventuel retour en force du coronavirus causant une deuxième vague d’épidémie, la section climat de l’Organisation des Nations unies (ONU) préfère jouer au comparateur énergie. Ce, en se concentrant sur un sujet particulier, la consommation énergétique liée à l’usage d’appareils de climatisation.
Une initiative qui lui a permis de découvrir que par rapport aux autres installations, ces équipements sont particulièrement voraces et de ce fait, un obstacle pour la lutte contre le réchauffement climatique visant à réduire le niveau d’émission de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Une raison suffisante pour inciter l’ONU-Climat qui, à travers une série d’ateliers virtuels, s’est donné pour mission d’y trouver des solutions en exploitant des techniques ancestrales de refroidissement.
Des techniques antiques pour sauver le futur
Alors que le monde est concentré par l’épidémie du coronavirus engendrant à la fois une crise sanitaire et économique, l’ONU-Climat se creuse les méninges pour sauver le monde des effets néfastes de la pollution de l’atmosphère.
C’est du moins, l’objectif du Comité exécutif technologique, du Centre et Réseau des technologies climatiques et des Centres de collaboration régionale de cette branche onusienne qui se sont organisés pendant quelques jours pour chercher des moyens pour y parvenir.
Ainsi, il serait utile de préciser qu’à travers une série d’ateliers virtuels clôturée à la date du 27 août dernier, ces Organisations ont étudié de près le cas des appareils de climatisation en se fixant pour objectif de trouver la meilleure façon de diminuer leur niveau de consommation d’énergie et par la même occasion leur taux d’émission de gaz à effet de serre.
Dans cette optique, les intervenants ont d’ailleurs concentré leurs études sur les techniques antiques respectueuses du climat pour sauver le futur en notant que l’une d’elles a retenu leur attention, la voûte nubienne. Une technologie vieille de plus de 3 000 ans et qui devrait bientôt changer la donne pour les générations à venir. Aux membres de l’ONU-Climat d’expliquer ce choix en empruntant le passage d’un des nombreux documents consacrés à ce procédé :
La voûte nubienne devient alors une technique à la fois ancestrale et innovante, par ses origines doublées de sa capacité à répondre à de nombreux défis actuels et à venir en matière de démographie, de réchauffement climatique, de désertification…
L’ONU-Climat a choisi de s’en prendre aux appareils de climatisation
Il va sans dire que les Organisations onusiennes rattachées au Climat ont décidé de s’en prendre aux appareils de climatisation en choisissant de focaliser leurs efforts dans la recherche des meilleures façons de diminuer le taux d’émission de CO2 de ces équipements.
Ce penchant, l’ONU-Climat l’explique à travers le fait que ce genre d’installation consomme énormément d’énergie et devient de ce fait hautement polluant, alors que d’ici 2050 le monde devrait compter 14 milliards de climatiseurs dans l’optique où tous ceux qui en ont besoin peuvent s’en procurer.
Ce qui représente une réelle menace pour la planète qui y est déjà fortement exposée même si elle n’en compte actuellement que 3,6 milliards d’unités. D’où son intérêt particulier de se focaliser sur ce sujet en précisant dans son rapport que :
Une action internationale coordonnée en faveur d’un refroidissement efficace sur le plan énergétique et respectueux du climat permettrait d’éviter jusqu’à 460 milliards de tonnes d’émissions de gaz à effet de serre, soit environ huit ans d’émissions mondiales (par rapport au niveau de 2018) au cours des quatre prochaines décennies.
Écrit par
La rédaction Meilleurtaux