Les énergies renouvelables peuvent couvrir plus de 30 % des besoins énergétiques de la France
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
7 septembre 2020 .
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2 min
La part des énergies vertes dans le mix énergétique augmente progressivement en France. Lors du confinement, le taux de couverture moyenne a atteint 30 % et vers fin mars, celui-ci s’est même établi à 45 % au moment du pic.
Certes, la consommation énergétique a fortement baissé pendant cette période, entraînant l’arrêt des centrales thermiques qui génèrent exclusivement de l’énergie fossile, mais ceci a permis de prouver que les énergies renouvelables peuvent couvrir une part significative des besoins en électricité dans l’Hexagone.
Une part de plus de 20 % dans la consommation annuelle
En temps normal, la part des énergies renouvelables s’établit à plus de 20 % dans la consommation d’électricité annuelle (contre 70 % pour le nucléaire). Celle-ci a progressé significativement entre mars et avril, et aucun problème d’approvisionnement n’a été décelé malgré la hausse du taux de production.
En effet, les opérations de maintenance ont pu être effectuées sans interruption pendant le confinement, contrairement aux travaux d’entretien complexes des installations nucléaires.
Important En ce qui concerne les prix, il n’existe aucune différence majeure entre le prix réel des énergies renouvelables et celui du nucléaire en France : l’énergie solaire coûte 56,31 euros le MWh, l’énergie éolienne 62, 90 euros, et l’énergie nucléaire entre 60 et 70 euros. Le prix du MWH peut même aller jusqu’à 90 MWh pour les nouveaux EPR.
Les consommateurs peuvent trouver les prix les moins chers du marché en recourant à notre comparateur énergie. Bien sûr, tout dépend du mode de vie, des contraintes budgétaires et de l’engagement éco responsable de chacun.
La consommation électrique repart à la hausse depuis le 11 mai
La reprise progressive de l’activité économique depuis le 11 mai a entraîné une augmentation de la consommation électrique après une chute allant de -15 % à -20 % pendant les mois de mars et avril.
À noter toutefois que la consommation des ménages a enregistré une hausse au cours de cette période du fait de la progression des besoins de chauffage, de l’utilisation massive des appareils électroménagers et informatiques, et du télétravail.
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La rédaction Meilleurtaux