Le pari de fournir une connectivité mondiale à grande vitesse est en passe de devenir une réalité pour Starlink. Lancé en version bêta l’an dernier, ce service d’accès à Internet très haut débit par satellite est disponible dans 14 pays à l’heure actuelle. Plus de 100 000 kits de connexion ont déjà été distribués à travers le globe. Un service disponible dans 14 pays Elon Musk, créateur de Starlink, ambitionne de rendre Internet accessible à tous, partout dans le monde, notamment dans les zones qualifiées de déserts numériques. Ce service de communication satellitaire est déjà opérationnel dans une dizaine de pays, dont les États-Unis, le Canada et la France. Il compte actuellement plus de 100 000 utilisateurs. Même si pour le moment 1 800 satellites sur les 42 000 prévus sont en orbite, les performances fournies par Starlink sont déjà satisfaisantes. Un test débit mené sur le dispositif montre que les vitesses de données oscillent entre 50 et 150 Mbit/s, avec une latence de 20 à 40 ms. Des performances qui se révèlent déjà amplement suffisantes pour accéder à tous les services en ligne, tels que le streaming et les jeux en ligne. Des kits de connexion assez chers Important Pour profiter de la connexion proposée par Starlink, les futurs utilisateurs devront acheter une antenne d’une valeur de 499 $ et s’acquitter de 99 $ de frais mensuels. Chaque kit expédié par le fournisseur d’accès Internet comprend : un terminal Starlink ; un routeur Wi-fi ; une alimentation électrique et des câbles ; un support pour le montage de l’antenne ou de la parabole. Ces tarifs élevés ne semblent pas décourager les clients qui sont de plus en plus nombreux à commander des terminaux auprès de Starlink. Si le nombre des utilisateurs de l’opérateur a atteint 90 000 en juillet, 10 000 autres abonnés l’ont rejoint en quelques semaines. Il faudra donc s’attendre à ce que ce chiffre explose dans un futur proche, puisque l’entreprise prévoit d’élargir les ouvertures (attente de l’approbation des licences d’exploitation des services de télécommunications dans de nombreux autres pays) et d’étoffer sa constellation (40 000 satellites en orbite basse encore à déployer).