Si Starlink cherche à fournir l’Internet par l’espace, grâce à des satellites disséminés en orbite, et que d’autres opérateurs creusent le sol et font passer des câbles souterrains, Google, avec son projet Taara, veut prouver qu’il est possible d’établir une connexion Internet entre deux points à l’aide de faisceaux laser. Le FSOC (Free-Space Optical Communication), ou communication optique en espace libre, est la technologie utilisée dans ce projet concocté depuis 2017. Des tests menés en Afrique Google veut montrer au monde entier que sa solution laser peut aider des pays n’ayant pas d’infrastructures développées en matière de télécommunication. Ainsi, Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, et Brazzaville, la capitale de la République du Congo en Afrique, ont été reliées par une liaison Internet par laser grâce à la technologie FSOC. Le fleuve Congo, qui sert de frontière entre les deux pays, ne constituait plus une barrière infranchissable grâce à la fibre laser. En effet, installer des câbles sous le fleuve s’avérait impossible du fait de sa grande profondeur de près de 220 mètres. Les tests ont duré vingt jours et les questions sur la satisfaction en matière de débit et de stabilité de la connexion ont été traitées. Les résultats des essais se sont révélés positifs. Important Franchir les obstacles et éviter des détours engendrant des coûts supplémentaires sont des avantages considérables de cette technologie FSOC. Une technologie limitée par les conditions météorologiques 700 To de données avec une disponibilité de 99,9 %, tels sont les résultats obtenus avec cette connexion par faisceaux laser. Mais ce bon rendement est complètement dépendant de la météo. ImportantDes conditions météorologiques optimales sont exigées pour espérer une bonne connectivité. Il ne doit y avoir ni pluie, ni neige, ni brume, ni brouillard. Autrement, la connexion risque d’être perturbée, voire coupée. De ce fait, le projet Taara n’est pas adapté à toutes les régions du monde et même Google l’admet. Il est possible d’obtenir une bonne connectivité avec une portée de 10 km en Afrique, au Proche et Moyen-Orient, en Inde et dans une zone de l’Asie du Sud-est. Le chiffre du débit n’a pas été divulgué par Google lors de cet essai entre les deux capitales africaines. Mais en théorie, un test de débit effectué avec la technologie FSOC permet d’atteindre une vitesse de transfert de 20 Gbit/s. Dans la réalité cependant, celui-ci sera réparti entre le nombre de personnes connectées à l’autre extrémité.