Portées par le souffle du confinement, la fibre et la 4 G ont le vent en poupe. C’est l’un des points culminants que l’on pourrait tirer du rapport publié récemment par l’Arcep mettant en exergue les différents éléments permettant de croire à cette conclusion quelque peu prometteuse pour le troisième trimestre de 2020. Dans le cadre de son observatoire des communications électroniques en France pour le dernier trimestre de 2020, l’Arcep a effectué un comparatif internet auprès des Français dans le but de dresser un état des lieux de l’évolution des couvertures réseau fixe et mobile dans l’Hexagone. En publiant son rapport en ces débuts 2021, l’organisme a ainsi démontré qu’en accélérant la ruée vers la généralisation du télétravail, le confinement a permis à la 4G et à la fibre optique de renforcer considérablement leur place auprès des utilisateurs. Ceux qui ont désormais tendance à oublier les réseaux des générations précédentes à l’instar de la 2G ou de la 3G. Le très haut débit gagne du terrain du côté de l’internet fixe Dans sa note, l’Arcep a démontré que du côté de l’internet fixe, le très haut débit gagne considérablement du terrain même si pour l’heure, le système est encore dominé par le réseau cuivre DSL (haut débit) avec 53% de la part du marché à son actif. Tout cela pour dire que pour ce service, la tendance est à la baisse en cédant progressivement la place à la fibre optique qui est parvenue à renforcer sa position à hauteur de 9 points par rapport en 2019 sur la même période. Ainsi, sa part s’est élevée à 45% dont la grande majorité (68%) a été déployée depuis le début de la crise en précisant dans les détails qu’à fin septembre 2020, 9,3 millions d’accès (42%) sur les 22,3 millions de locaux éligibles à cette technologie montante ont été activés. La 4G domine le réseau mobile Il va sans dire que la montée en force de la fibre optique n’est pas l’unique enseignement que l’on pourrait tirer du rapport de l’Arcep étant donné qu’il fait également part de ses découvertes concernant le réseau mobile désormais dominé par la 4G. Pour le dire, il suffit de porter un regard sur les principaux indicateurs pointant dans ce sens. À savoir : 76% des cartes SIM en service sont sur des réseaux 4G ; 96% du trafic total de données mobiles sont reliés à la 4G. De belles prouesses pour cette dernière qui continue de faire ses pas en avant en accordant une certaine longueur d’avance pour les communications vocales fixes et mobiles progressant de 7% au T3 de 2020 par rapport en 2019 au détriment des SMS reculant à 15%. Soit dans les détails, 12 minutes de plus que l’année dernière sur la même période pour une durée d’appels cumulée à hauteur de 3 h 42 min en moyenne. Ainsi, tout indique qu’en attendant l’essor de la 5G dont le déploiement avance à petits pas, la 4G est vouée à régner en maître. À préciser cependant que les quatre opérateurs à l’instar de Free, Orange, Bouygues Telecom et SFR ne ménagent pas leurs efforts pour permettre à cette nouvelle génération de se développer.
