Pour Free, la concurrence avec SpaceX ne peut être que bénéfique
Écrit par La rédaction Meilleurtaux .
Mis à jour le
5 mai 2021 .
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3 min
Dans le monde du commerce, les situations de monopole sont généralement nuisibles. A contrario, la concurrence se révèle parfois salutaire, car elle contraint les entreprises à se surpasser, ce qui favorise l’innovation, et garantit au consommateur la liberté de choix. C’est dans cet état d’esprit que l’opérateur et fournisseur d’accès Internet Free salue l’arrivée de SpaceX sur le marché.
SpaceX, un géant qu’il ne faut pas craindre
Free fait partie des acteurs historiques de l’Internet en France. En 20 années d’existence, l’opérateur a vu la concurrence s’intensifier sur le marché, sans pour autant se décourager. Au contraire, la filiale du groupe Iliad assure que le fait d’être nombreux à lutter pour des parts de marché est bénéfique, et pas seulement pour les consommateurs.
Justement, en ce qui concerne les consommateurs, disposer de la liberté de choix figure parmi les droits fondamentaux. Leur donner l’occasion d’effectuer un test débit pour voir quel fournisseur répond le mieux à leurs attentes, c’est tout ce qu’il y a de plus basique.
Avec Starlink, le projet d’Internet très haut débit de l’entreprise SpaceX, elle-même détenue par le milliardaire Elon Musk, ce n’est pas un acteur anodin qui vient se mêler à la course. Les ambitions de l’entreprise sont à la hauteur des investissements consentis.
SpaceX se dit en mesure de fournir de l’Internet à très haut débit aux zones enclavées jusque-là non desservies par les fournisseurs d’accès Internet existants. Pour cela, pas de câble filaire ni de fibre optique, Starlink mise plutôt sur des satellites placés en orbite.
Quelques accrocs quand même
Le projet de SpaceX est ambitieux et la finalité semble être bénéfique pour les différentes communes françaises que la fibre optique ne peut atteindre.
Cependant, cela n’empêche pas Starlink de connaitre quelques couacs. La constellation de satellites semble fin prête pour un lancement et l’entreprise a déjà reçu de la part du gendarme régulateur (l’Arcep) les fréquences sur lesquelles elle peut émettre, mais elle rencontre quelques difficultés en ce qui concerne les antennes au sol.
Important Si trois communes ont dans un premier temps donné leur accord pour accueillir les fameuses antennes, en l’occurrence Saint-Senier-de-Beuvron dans la Manche, Gravelines dans le Nord et Ornon en Gironde, le problème est que ces communes envisagent aujourd’hui de faire machine arrière et de s’opposer à l’installation qu’elles jugent susceptible d’être nocive pour la santé des riverains.
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La rédaction Meilleurtaux