2020 était une année particulière à cause de la crise sanitaire. Contraints de rester chez eux pour limiter la propagation de la pandémie de covid-19, les Français ont largement utilisé Internet, que ce soit pour télétravailler, poursuivre leurs études ou se divertir. Selon le rapport annuel de l’Arcep, le géant de la vidéo à la demande a accaparé à lui seul près de 20 % du trafic Internet en France, ce qui le place en tête du classement. La crise sanitaire a fait exploser les usages numériques Dans son rapport, le régulateur des communications électroniques fait état d’une forte augmentation du trafic Internet (+30 %) depuis la période du premier confinement au printemps 2020. Les pics de connexion habituellement observés en début de soirée se sont vus étirer sur toute la journée, toujours lors de cette même période de référence. Les mesures de confinement destinées à limiter la propagation du coronavirus sont les causes évidentes et indéniables de cette situation. Les Français étaient obligés de rester à leur domicile pour travailler, étudier et se divertir. 50 % du trafic Internet restent dominés par seulement quatre acteurs Important L’Arcep a décomposé le trafic en fonction de son origine et a révélé que les quatre principaux fournisseurs de contenus (Google, Akamai, Facebook, Netflix) constituent à eux seuls près de 50 % du trafic Internet. Pour rappel, Akamai propose des services de réseau de diffusion de contenu (CDN) destinés à fluidifier les échanges. Le régulateur constate ainsi que le trafic reste largement dominé par une poignée d’acteurs, dont la position s’en retrouve naturellement favorisée. Avec 20 % de parts de marché, Netflix continue à truster la première place en France. En 2019, sa part était même de 24 % selon un comparateur offre Internet. Mais par précaution, la plateforme de streaming a réduit la qualité de ses vidéos pour soulager les tuyaux des FAI lors du premier confinement et cela pourrait en partie expliquer la baisse de ce pourcentage. Les autres acteurs du streaming lui ont d’ailleurs emboîté le pas. Certains fournisseurs de contenus ont également été très demandés pendant la crise, à l’instar de Twitch ou de Canal+.
