Lors de son passage à Clermont-Ferrand, le PDG d’Orange a réitéré sa volonté de raccorder au plus vite l’intégralité de la région à l’Internet très haut débit. Le patron de l’opérateur historique se félicite de l’avancée rapide des installations et a fixé comme date butoir pour la couverture intégrale fin 2022. Encore de nombreuses zones non couvertes À l’heure où la connexion Internet est presque devenue un bien de première nécessité, notamment depuis l’avènement du télétravail, un bref test débit suffit pour constater que, dans de nombreux secteurs de la région Auvergne-Rhône-Alpes, la vitesse de connexion est loin d’être optimale. Le problème serait sur le point d’être résolu puisque le PDG d’Orange en personne a effectué une descente sur le terrain en début du mois. Ce fut pour lui l’occasion de rappeler qu’en l’espace d’une année, les avancées sur l’installation de la connexion à grande vitesse dans la région ont été considérables et que le très haut débit devrait être disponible sous peu. Pour la fibre optique, le fournisseur d’accès est fier d’annoncer que près de 50 000 nouvelles prises ont été installées. En ce qui concerne la 4G, l’opérateur est même en avance d’une année pour la mise en place de 250 nouveaux pylônes. ImportantAinsi, avant 2023, tous les ménages devraient avoir accès au très haut débit. 90 % d’entre eux pourront se raccorder à la fibre optique, les autres se connecteront soit via le satellite, soit via la 4G. Pour l’heure, certaines communes de la région sont encore démunies en matière de connexion Internet à débit convenable. À cause de la faiblesse de la demande, les opérateurs hésitent à investir dans des communes, telles que Jou-sous-Monjou. Cette dernière a été très récemment raccordée au réseau 4G, mais via l’initiative du département qui a accepté de financer l’installation d’un pylône. Pas un cas isolé Dans le Cantal, Jou-sous-Monjou est loin d’être un cas isolé. Pour avoir accès au réseau 4G, une centaine de communes ont ainsi dû mettre la main à la poche pour installer les pylônes. Il aura fallu une enveloppe de 4 millions d’euros pour que toute l’infrastructure soit opérationnelle.