L’accès à l’internet mobile est actuellement à la portée d’un grand nombre d’Africains vivant en milieu urbain. Les fournisseurs qui opèrent dans le continent ont en effet réussi à développer des offres ciblées qui correspondent aux budgets des utilisateurs de téléphones mobiles. En général, ces opérateurs proposent des appareils d’entrée de gamme pouvant connecter au réseau 4G. Il s’agit de smart feature phones commercialisés à des prix abordables et avec des facilités de paiement. Les consommateurs africains ont régulièrement droit à de nouvelles offres aussi attractives les unes que les autres, et il faut dire que cette stratégie s’avère être efficace : le taux de connexion des smartphones n’a cessé de croître ces dernières années. Néanmoins, les réseaux ne couvrent que les milieux urbains, les différents projets lancés par les opérateurs ne concernent pas les zones rurales. Des smartphones à prix abordables Ainsi, afin d’assurer une avancée rapide de l’internet mobile en Afrique, les opérateurs misent sur les ventes de smartphones bon marché. En ce qui concerne la couverture réseau, ils privilégient la conversion des réseaux mobiles 2G en 3G ou 4G. L’installation de nouvelles antennes ne figure pas alors dans la liste des projets prévus dans le continent. Selon un des opérateurs, ce type d’opération nécessite des investissements plus conséquents. Les utilisateurs d’internet mobile peuvent trouver facilement la meilleure offre du marché en recourant à notre comparateur offre internet. Cet outil permet de comparer les tarifs ainsi que les services inclus. Les réseaux ne couvrent pas les zones rurales Si les prix des téléphones mobiles ont baissé depuis quelques années, la couverture des réseaux se limite toutefois, pour la plupart des pays, aux zones urbaines. Important En effet, dans les régions géographiquement éloignées, la grande majorité des habitants n’ont toujours pas accès à l’internet mobile. L’écart est plus accentué en Afrique subsaharienne où le taux de pénétration atteint 40 % dans les grandes villes, contre seulement 16 % dans les campagnes. Les opérateurs évoquent l’enclavement et le manque de rentabilité des investissements pour expliquer l’exclusion des zones rurales dans les projets de câblages.