Le très haut débit ne couvre pas encore tout le territoire français, et surtout, il n’est pas à la portée de toutes les bourses. Pourtant, la connexion Internet est en train de devenir un besoin vital, en particulier avec l’avènement du télétravail. C’est la raison pour laquelle l’État a créé le dispositif Cohésion Numérique des Territoires. Démocratiser l’accès à une connexion de bonne qualité Ce dispositif a été lancé l’année dernière avec pour objectif de promouvoir l’accès de tous au bon débit en 2020 (supérieur à 8Mbits/s). Au départ, il était surtout destiné aux résidents des territoires qui n’étaient couverts par aucun réseau filaire. Aujourd’hui, il tend à s’adresser à un public plus large. Avec l’avènement du télétravail, de l’e-commerce et même du divertissement en ligne (vidéos à la demande, téléchargement légal de films et de musique, jeux vidéo…), la demande ne cesse de croître, que ce soit en quantité de données qu’en vitesse. Mais l’accès à l’Internet haut débit présente un coût considérable, en particulier dans les territoires les plus reculés. Dans ces zones, la connexion passe inévitablement par le réseau sans fil, c’est-à-dire via le satellite, la boucle locale radio (Wifi, Wi-max, THT…) ou encore la 4G. Le coût élevé de l’accès à Internet est justifié par les infrastructures à mettre en place (antennes, paraboles…). Alléger la facture Important Concrètement, ce coup de pouce financier s’élève à 150 euros. Il est accessible aussi bien aux entreprises qu’aux particuliers. Le bénéficiaire pourra s’en servir soit pour financer l’achat des équipements nécessaires, soit pour payer son abonnement. Pour en bénéficier, en plus de l’habituel test débit et de la vérification de la couverture, le demandeur devra au moment de choisir son fournisseur d’accès vérifier si le département dans lequel il réside est éligible au fameux dispositif. La mise en place de ce nouveau dispositif est une étape supplémentaire franchie dans la révolution numérique. La digitalisation représente à la fois le présent et le futur de la quasi-totalité des activités professionnelles ; un statut qui se confirme d’autant plus à l’époque du coronavirus et des gestes barrières.