Les réseaux de télécoms se disent prêts à faire face aux pics de consommation liés à l’essor du télétravail

Arrière d'un routeur wifi

Dans l’Hexagone comme dans de nombreux pays, le télétravail est fortement sollicité depuis que le coronavirus a fait son apparition. Et la tendance est à la hausse maintenant que la majorité des entreprises et des particuliers ont adopté cette stratégie engendrant un pic de consommation au niveau des opérateurs télécoms qui se disent cependant prêts à y faire face.

Pour limiter les risques de contamination de ce virus mortel qu’est le Covid-19, de nombreuses structures ont décidé d’adopter différentes stratégies. Parmi elles figure le télétravail, celui qui permet à ces dernières de faire d’une pierre, deux coups en garantissant la sécurité des employés tout en assurant la continuité de leurs activités.

Mais puisqu’il s’agit de travail à distance, ce choix requiert l’usage de la connexion internet. Et maintenant que la majorité s’y est lancée, la surconsommation est au rendez-vous au risque d’impacter négativement la capacité des opérateurs télécoms à répondre aux besoins des utilisateurs. Ce qui ne devrait pas être le cas si l’on croit ces derniers qui n’ont pas manqué de montrer leur assurance à en supporter les charges en soulignant cependant que le problème pourrait venir des entreprises.

Les opérateurs télécoms rassurent

En procédant comme un comparateur Internet, l’on peut facilement déduire que la tendance est à la hausse en ce qui concerne la consommation sur les réseaux de télécommunications depuis que le coronavirus est entré en scène. Tout simplement parce que cet outil permet à de nombreux travailleurs d’effectuer leur travail à distance en évitant les contacts physiques conduisant à des risques de contamination.

Une bonne nouvelle qui suscite cependant une source d’inquiétude en faisant penser à un phénomène de surconsommation engendrant une saturation du réseau. C’est dans le but d’y donner une réponse que les acteurs concernés ont tenu à rassurer l’opinion publique comme pour le cas d’Orange et de la FFTelecom (Fédération française des télécoms) qui ont tenu à faire savoir que :

Cela fait plusieurs semaines que les opérateurs télécoms se préparent. Ils se sont organisés en brigades, pour limiter les contacts entre les salariés, tout en étant à même d’assurer le maintien des réseaux et la continuité de service pour le télétravail.

Et il faut dire que Bouygues Télécom aussi est de la partie si l’on croit son porte-parole qui a fait valoir que :

Les réseaux sont dimensionnés pour faire face au pic de communication, que nous enregistrons le soir.

Ainsi, tout indique que les opérateurs télécoms français sont prêts à relever le défi d’autant qu’ils se sont réservé un atout dans leurs manches dans l’optique où la situation devait s’amplifier en adoptant une mesure d’urgence résumée en une phrase par le JDD à travers l’une de ses publications :

En cas de saturation, les opérateurs n’excluent pas de privilégier les usages professionnels en diminuant la bande passante des sites de divertissement.

Le problème pourrait survenir du côté des entreprises

Il va sans dire que pour les opérateurs télécoms, la réponse est claire, ils peuvent supporter les pics de consommation. Ce qui ramène à dire qu’ils peuvent remplir leur part du contrat dans le but de soutenir le télétravail. À travers le porte-parole de SFR, ces derniers ont toutefois tenu à préciser que le problème pourrait survenir du côté des consommateurs en soulignant que :

Toutes les entreprises n’ont pas les bons outils pour permettre le télétravail et tous les salariés ne sont pas forcément formés à ces outils.

À noter qu’il y a de quoi s’inquiéter puisque très peu d’employés peuvent prétendre maîtriser les différentes fonctionnalités qui en sont liées à l’instar de Slack, de Microsoft Teams ou encore du tout nouveau talkie-walkie de Teams.

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