Avec un taux d’accès s’élevant à 99,5% au troisième trimestre, il est évident qu’Internet est omniprésent au sein des ménages dans l’Hexagone. Le gouvernement semble d’ailleurs vouloir prêter main-forte pour l’ouverture du THD (très haut débit) à tous les ménages français d’ici 2022. Mais en attendant, il est prêt à soutenir financièrement le passage de certaines installations vers une vitesse intermédiaire. La connexion web est un outil de communication plus qu’indispensable à l’heure actuelle. Ayant franchi le seuil des deux milliards d’utilisateurs à l’échelle mondiale, elle continue de s’étendre, notamment sur le territoire français. Une tendance qui est d’ailleurs soutenue par les pouvoirs publics, ces derniers s’étaient fixé comme objectif de couvrir la France métropolitaine par l’Internet très haut débit. S’il ne reste plus que deux ans pour atteindre l'objectif, il convient d’admettre que le projet est sur la bonne voie. En effet, dès cette année, l’on assiste à un coup de pouce de l’État en faveur d’une vitesse intermédiaire. À savoir, le déploiement des réseaux filaires permet d’y parvenir. Toujours est-il qu’une poignée de foyers devrait s’en remettre à des technologies hertziennes. Et c’est cette part de la population là qui bénéficiera de la subvention. La garantie d’un bon haut débit pour commencer Dans le cadre du dispositif Cohésion Numérique des Territoires, mis en œuvre pour effectivité dès cette année, l’État s’engage à mobiliser quelque cent millions d’euros pour permettre à certains foyers français d’accéder à l’Internet à bon haut débit. Soit jusqu’à 150 euros de subvention destinée à financer : Le coût d’équipement ; Les frais d’installation ou de mise en service des offres labellisées. Une aide qui devrait alors permettre d’atteindre les huit mégabits par seconde. Une vitesse accessible via les réseaux filaires, tels que la fibre optique et le réseau téléphonique ou câblé, pour 94% des familles. Quoiqu’elle requiert toutefois, pour les 6% restants, des technologies sans fil, entre autres la 4G fixe, la boucle locale radio et le satellite. À savoir, onze fournisseurs d’accès internet satellitaires, dont Bouygues, Orange et SFR proposent, via un site comparateur Internet, des offres de box 4G dont le prix mensuel oscille entre 35 et 42,99 euros. Et ce, pour des volumes de données qui s’établissent à hauteur de 200 Gigas et plus. Un pas sûr vers la connexion THD Ce projet, qui marque déjà un grand pas en avant dans l’accomplissement du « Plan France Très Haut Débit » en rendant accessible dans toute la France l’Internet à 30 mégabits par seconde, est d’autant plus faisable que la technologie 4G, déployée pour les téléphones intelligents, arrive à couvrir presque l’intégralité des foyers français (plus de 99%). De plus, il convient de préciser que les opérateurs mobiles susmentionnés ont l’obligation de lancer sur le marché, dès que possible, ce système novateur, notamment au niveau des zones désignées comme n’étant pas encore dotées d’un débit de connexion décent. Pour en revenir à la promesse d’un très haut débit internet d’ici 2022, il faut néanmoins prendre conscience du fait qu’on est encore loin du compte par rapport à l’objectif fixé par le gouvernement. Et ce, même si la croissance du taux d’éligibilité est prompte et continue, à raison d’un ménage sur deux à mi-2019. Soit 16% de plus en 2019 en comparaison avec celui de l’année précédente (données communiquées par la Fédération française des télécoms).